L'attachement à des éléments non-humains :
Dan son livre, « L’environnement non-humain » (1960) Harold Searles, y décrit le rôle de l’attachement à des éléments non-humains chez les sujets psychotiques ou limites, qui tient à leur caractère constant, face à l’imprévisibilité et à l’effet traumatique de la perte des éléments humains de l’environnement.
Lorsqu’un sujet a souffert d’avoir été dépendant d’un parent inattentif à ses besoins, lorsque ses relations affectives avec les êtres qui lui sont chers sont instables ou imprévisibles, intrusives ou confuses, alors les objets non-humains deviennent un refuge.
Pour tous ces sujets qui ont peur des émotions désorganisantes, les objets non-humains constituent un lieu de projection, un fond stable pour contenir l’excitation pulsionnelle et l’angoisse suscitée par des émotions trop intenses.